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De temps à autre, il m'arrive de prendre de petites commande de peinture. Pour tout renseignement, contactez moi : studiocaillou@yahoo.fr

jeudi 21 décembre 2017

Quelques figurines de plus

Coucou à tous,

Avant de partir en congés, j'avance sur mes travaux de peinture, que ce soit pour moi ou pour mes commandes.

J'ai donc réussi à terminer 2 kazaks de plus pour VinZ (et sans doute une 3è fig avant de fermer pour les vacances de Noël) :


 
  

Du coup, il me reste celles-ci en WIP, et celle du milieu devrait être terminée d'ici à demain soir :



J'ai également terminé mon équipe des Bas Fonds (me restera encore le staff à acheter/convertir/peindre) en terminant la peinture de mon troll du chaos, affectueusement baptisé Gro'Kui'kh. Oui, je sais, ça pique les yeux et c'est de mauvais goût, mais c'est comme ça ! (^_^)

 
 

Et la petite équipe au complet (en attendant de mettre la main sur des rats ou des gobs supplémentaires pour pouvoir jouer full skaven ou full gobs) :



Et pour terminer cette livraison, un peu de Bolt Action.

Il s'agit des maquettes de chez Rubicon que j'ai ramené du Japon (chacun ses valeurs : y en a qui achètent des t-shirts et des bibelots, moi je ramène des trucs pour le jeu et de la boustiffaille).

Je les ai tranquillement assemblées et peintes (entièrement au pinceau, à l'ancienne). Et je me suis amusé avec de la boue (c'est de saison, non ? ) histoire de les lier à leur historique, à savoir la bataille des Ardennes à l'hiver 44, et notamment les actions des troupes au sol issues des rangs de la Luftwaffe.

Tout d'abord un petit transport de troupe SdKfZ 250, peint dans la même livrée bicolore que le PaK40 de mes paras allemands. Ce schéma me plait tellement qu'il va devenir le schéma retenu pour le reste des blindés (transports et soutiens) associés à mes fallschirmjägers :

 
 
 

Et pour finir un petit chasseur de char Hetzer.
Petit car il est vraiment minuscule à côté d'un Tiger II, mais franchement, c'est une coquille d'oeuf armée d'un très gros marteau (un canon antichar de 75mm capable d'ouvrir à peu près tout le matériel allié ou russe).
Le schéma de camouflage est différent, car il est destiné à la 2ème partie de mon armée, la 18.VolksGrenadierDivision.

 
 


Et les deux ensemble, histoire de se faire une petite idée de la taille :


A venir : une grosse fournée de figs en commande.
Elles sont enfin terminées, et il ne me reste plus qu'à finir le soclage. Ce qui devrait être fait avant la fin de l'année.

A bientôt !

mardi 12 décembre 2017

Un Caillou au Japon - 3ème partie

Bonjour à tous,



Retour de mon petit "reportage photo" sur notre voyage au Japon.

Je vous avais quitté en partance pour Tokyo, où nous devions passer un week-end en famille, chez le frère de ma femme.

Après un petit voyage en train, nous arrivons à la gare de Tokyo, où mon beau-frère nous récupère. 

les nouvelles de la météo ne sont pas bonnes : le premier typhon doit frapper la région dans la nuit de dimanche à lundi, et la pluie est au rendez-vous. Pas de panique, ça sera encore pire le dimanche...

Un Caillou visiblement ravi d'être de retour à Tokyo sous la pluie...

En attendant mon beau-frère, nous trainons dans les sous-sols de la gare de Tokyo, immense galerie commerciale où se mêlent grands magasins, boutiques de jouets, restaurants, magasins de fringues,... Bref, un immense souk souterrain où nous faisons quelques emplettes pour la famille et pour mon fils (petites voitures Tomica et autres goodies Yokai Watch).

Certaines boutiques attirent l'oeil, notamment une boutique entièrement dédiée aux KitKat, avec une multitude de parfums inconnus dans nos contrées :

 


Et Halloween oblige, certains commerçants s'en donnent à coeur joie :

Ouaip, un cerveau en exposition... Faut aimer la guimauve, mais l'idée m'a fait marrer ! ^^

Nous y retrouvons mon beau-frère, et nous prenons le temps de déposer les valises dans le coffre de sa voiture avant d'aller au restaurant. Comme toujours, ceux-ci se trouvent dans les sous-sols ou les étages des immeubles situées aux alentours, et mon beau-frère a visiblement repéré un étage intéressant.

Après une courte discussion, nous jetons notre dévolu sur un restaurant de sushis (cette fois, pas question de repartir en France sans en avoir bien profité à ce niveau là). Après une courte attente, les plats arrivent, et nous nous jetons sur notre repas, qui s'avère absolument délicieux.

Mon assiette. Mon fils a la même, et ne me laissera absolument rien... faites des gosses, qu'ils disaient... ^^

Le plat de ma femme, qui ne souhaitait pas le plateau de sushis pour cette fois mais se rattrapera une autre fois

Et nos petits desserts : sorte de panacotta au thé vert avec de la pâte de haricots rouges.


Après cette entrée en matière, il est temps pour nous d'aller chez mon beau-frère. Bonne situation (et sa femme aussi), mais petit appartement (les inconvénients d'habiter en plein Tokyo).  Nous logeons dans l'appartement réservé aux invités (sorte de chambre d'hôtel très améliorée). Mon neveu et ma belle-soeur ne sont pas là à cause de leurs activités, mais nous les retrouverons le soir pour aller au restaurant.

Du coup, nous ressortons, toujours en voiture vu que le temps ne s'améliore pas. Direction un magasin dans une galerie commerciale proche, où mon beau-frère a décidé de gâter son neveu :

Un Pokemon-store, véritable antre de la perdition pour mon fils, entre goodies, cartes et autres peluches. Il en ressortira bien chargé...
 
J'en profiterai également pour faire quelques courses pour Morikun et l'anniversaire de mes neveux français...

Fin d'après-midi, nous récupérons le reste de la famille pour un petit moment de détente à la maison.
Les enfants jouent, les adultes papotent tranquillement.
Dehors, la pluie s'est calmée pour le moment...

Nous sortons à pied dans le quartier, direction une crêperie tenue par un Français installé à Tokyo : le Bretagne. Ambiance kitsch breton, mais les Japonais adorent. Moi, ce qui m'intéresse est dans l'assiette et nous ne serons pas déçus car les crêpes sont très bonnes. Mon beau-frère et moi ferons le spectacle dans la soirée avec nos crêpes flambées.

Cet enfant déteste les crêpes... ça se voit, non ? ^^


Retour tranquille à l'appartement. La pluie s'est complètement arrêtée, nous rentrons à pied dans les petites rues du quartier et j'en profite pour prendre en photo cette dalle, scellée dans le trottoir (ce n'est qu'une des nombreuses variantes de la choses que j'ai pu croiser au cours de mon périple) :

Et oui, il est interdit de fumer dans la rue en dehors des espaces réservés... Une des raisons pour lesquelles les rues sont plus que propres. C'est bien simple : je n'ai vu du bordel et des saletés par terre que dans un seul endroit à Tokyo, endroit où se pressent chaque jour des centaines de touristes étrangers... No comment...


Le lendemain, mauvaise nouvelle : il ne pleut pas, on a juste l'impression de recevoir des bassines d'eau sur la tête. Du coup, les choix sont assez restreints, et nous nous décidons pour le musée des pompiers de Tokyo.

Visite sympa (et gratuite), avec pas mal de matériel d'exposé, des maquettes, des costumes, et un petit coin ludique pour se déguiser ou quelques activités pour les enfants :


 


La soirée se finira ensuite entre une pizzeria voisine (au demeurant excellente, avec des pizzas cuite dans un four à bois bien qu'elle soit située en rdc d'un immeuble de 15 étages) et jeu de société (car oui, je suis assez débile pour me transporter la boite de Carcassonne avec des extensions jusqu'à l'autre bout de la planète) :


Nous allons nous coucher, bercés par le vent qui se lève.
Le typhon frappera Tokyo dans le courant de la nuit, et nous aurons quelques surprises le lendemain matin....

mercredi 29 novembre 2017

Retour aux affaires : BloodBowl, Bolt Action et Age of Sigmar (si si...)

Bonjour à tous,

Après une semaine blanche à mon retour du Japon, je me suis enfin remis à la peinture.
Mes commandes avancent doucement (la plus grosse est quasiment terminée), mais je me suis mis un petit rush peinture pour finir des projets entamés depuis quelques temps ou avancer sur d'autres choses qui me titillent le pinceau.

Premiers à passer à la peinture : une bande de plantes vertes pour Age of Sigmar. 

J'en vois déjà qui hurlent ou qui ricanent, mais je m'explique rapidement...

Suite à une partie faite avec un copain ( c'est par ici que ça se passe : Vieilles rancunes et maleflammes), partie au cours de laquelle nous avons beaucoup rigolé, nous avons convenu que nous allions certainement refaire quelques parties dans l'année, histoire de nous changer de nos habituelles parties de Kings of War.

Du coup, je me suis remis à resocler ma vieille armée d'elfes sylvains, mais surtout à avancer sur la peinture d'une bande de plantes vertes énervées pour m'aligner une petite force de Sylvaneths.

J'avais déjà 10 dryades de peintes, et 10 autres ainsi qu'un homme-arbre attendant leur tour.
Comme je l'ai dit, je suis un peu en période de rush, histoire d'avancer sur les trucs qui stagnent, et du coup j'ai mis un bon coup de collier pour finir tout ce petit monde en un WE :

Résultat plutôt satisfaisant à mon goût, à grand renforts de lavis, de brossage et de flocage...

Charly et ses drôles de dames
Et oui, Mère Nature ne vous aime pas, mais alors pas du tout ! ^^

Petit zoom sur l'homme-arbre métal et ses petits détails rigolos, notamment ces espèces de kodama aggressifs qui sortent de ses branches :




Secondes victimes de ce retour à la peinture, 3 skavens destinés à mon équipe des Bas Fonds. Là encore, pas de chance pour eux, ils ont hérité d'une superbe tenue rose ! ^^

 

Et la vue de l'équipe actuelle, à laquelle je dois encore ajouter un troll du chaos et le coach :




Pour finir, c'est un petit retour sur Bolt Action.
Je me suis inscrit pour un CDA sur le forum français, petit défi pour lequel nous devons peindre un groupe en un temps limité. J'ai longtemps hésité sur ce que je voulais peindre : complément pour mes paras allemands, début d'armée japonaise ou début d'armée US...

Finalement, c'est une petite remarque de Red Eye, un pote de la Guild, qui a orienté mon choix. Quand je lui ai dit que je commençais une armée de fallschirmjägers, il m'a demandé si je comptais jouer des troupes de la Luftwaffe.

L'idée a tourné et retourné dans ma tête, et depuis 2 semaines, je me suis pas mal intéressé au sujet pour me dire que je tenais peut-être une idée un peu plus originale qu'une armée de SS fin de guerre...

Ce sont notamment 2 illustrations qui m'ont permis de choisir un schéma, et quelques fouilles sur le net m'ont permis de me décider pour quelque chose de plus précis : la 18. Volks-Grenadier-Division.

Pour faire simple, c'est une division formée en septembre 1944, et comprenant notamment les restes de la 18.Luftwaffe Feld Division (les troupes au sol de la Luftwaffe) ayant réussi à échapper à la destruction en Normandie. Cette division s'illustrera notamment pendant la bataille des Ardennes.

Bref, un historique raccord avec le soclage hivernal de mes troupes, et facile à utiliser en complément de mes paras.

Et j'ai fini par trouver des illustrations m'ont permis de caler le schéma de peinture que j'utiliserai pour ce CDA, et notamment celle-ci  :





Et le WE dernier, j'ai fini par franchir le pas...
Les promos du black friday m'ont permis de commander un petit stock de trucs chez Warlord Games, tandis qu'un bon d'achat chez HobbyShop m'a fourni le le reste (il y aura aussi une petite surprise, mais chut, je ne vous en dis rien pour l'instant....).

Et samedi, en balade en ville, je suis passé chez mon vendeur habituel...
Tandis qu'on regardait les boites de Bolt Action avec mon fils (grand fan de Call of Duty, et qui me tanne pour avoir des soldats US de la Big Red One), je suis tombé sur cette boite :


A vue de nez, parfait pour représenter mes vétérans de Normandie, même si je les complèterai certainement par des troupes en tenues plus hivernales ou camouflées (je lorgne notamment sur des figs de chez Artizan, encore une fois). J'ai donc un groupe très lourdement armé, que j'ai peint en tenues de service de la Lufwaffe, et avec quelques détails indiquant aussi leur statut de vétérans (veste ou pantalons récupérés ailleurs, insigne de chasseur de char sur un porteur de panzerfaust,...)

Je me suis donc tapé un gros rush peinture pendant la journée du dimanche, avec finitions hier matin avant d'aller bosser, et ça me donne quelque chose qui me plait beaucoup (à voir ce qu'en diront les spécialistes, mais comme je l'ai déjà dit, je cherche plus une évocation qu'une peinture ultra réaliste) :



Et voici ce que donne mon armée pour l'instant. Les troupes se renforcent, et devraient recevoir un peu plus de soutien blindé dans les jours qui viennent vu que j'ai un Hetzer et un petit transport de troupes Sdkfz 250 ramenés du Japon, et qui attendent patiemment de recevoir camouflage et finitions) :



Voili voilou, c'est tout pour l'instant !

lundi 20 novembre 2017

Un Caillou au Japon - 2ème partie

Suite de nos aventures au Japon...

Même si ça n'est pas tout à fait une découverte (c'est notre 5è voyage), je dois bien avouer que je n'ai pas souvenir d'un séjour aussi pluvieux.

Le 18 octobre, nous avions prévu de passer la journée à Kamakura. Il s'agissait pour nous d'aller revoir le grand Daibutsu de bronze, que nous avions déjà vu il y a maintenant 9 ans. Mon fils n'avait alors que quelques mois, et il tenait encore dans les bras. Autre petit détail : à l'époque il faisait beau !

Nous partons donc le matin, sans trop nous presser, le programme du début du séjour n'étant pas trop chargé.

Après quelques minutes de marche jusqu'à l'arrêt de bus, force est de constater un oubli essentiel dans ma valise : la tenue de marin, avec bottes et ciré jaune...

En effet, le temps est exécrable, avec pas mal de vent, et nos parapluie ne protègent finalement pas grand chose. Tant pis, la journée sera placée sous le signe de l'humidité.
Bon, en fait d'humidité, il nous faudra 2 jours pour faire sécher nos chaussures, et nous nous essorerons en rentrant à la maison le soir... (>_<)

En arrivant à la gare, 3 choix s'offrent à nous : à pied, en bus, ou en taxi. Un rapide coup d'oeil à la sortie de la gare nous fait choisir la 3è solution, qui est à la fois la plus rapide et la moins humide.

Le taxi nous dépose près du temple, nous payons notre entrée au milieu d'un gros paquet de touristes (dont pas mal de Français, perdus au milieu de hordes de Chinois), et enfin nous pénétrons dans l'enceinte du temple. Pas de doute, le grand Bouddha est toujours aussi majestueux !

Au dessus d'un océan de parapluie, il médite depuis plus de 750 ans...

les chaussures de Bouddha, taille.... Ben je sais pas, en fait, tant elles sont grandes car à l'échelle de la statue !
 
Trêve de  plaisanterie, cette statue est tout bonnement superbe et moyennant quelques espèces, sa base se visite (ce que feront ma femme et mon fils tandis que je reste à l'abri de la pluie devant les étals d'amulettes et autres cartes postales).

Un peu humides, nous repartons courageusement (bêtement ?) à pied en direction de la gare, à la recherche d'un restaurant, la faim commençant à se faire sentir.
Au bout d'une assez longue marche, mouillés et affamés, nous sautons dans le premier restaurant venu pour profiter de la gastronomie locale :

ouais, je sais.... en même temps, on avait VRAIMENT très faim...

Blague à part, diverses salades à volonté, frites croustillantes, hamburgers et hot-dogs faits maisons et vraiment goûtus, avec pour finir un petit cheesecake au caramel salé pour accompagner le café... Au final plutôt une bonne surprise, qui nous a permis de nous réchauffer un peu avant d'aller de nouveau affronter le mauvais temps pour les visites de l'après-midi.

Nous ressortons du restaurant et tournons à gauche sur une grande avenue, direction le grand temple dédié à Hachiman, le Tsurugaoka Hachiman-gu.

Pour faire simple, il s'agit d'un temple millénaire dédié à Hachiman, dieu de la guerre, mais aussi protecteur du Japon.


 

 



 En repartant, un alignement de torii sur devant un bosquet attire mon attention. Un escalier monte le long d'un petit escarpement, surmonté de nombreux portiques, et nous mène jusqu'à un petit sanctuaire dédié à Inari, le dieu-renard, que la religion shinto considère comme le kami des céréales et du commerce (entre autres attributions)





Trempés de la tête au pied (même mon parapluie me parle plutôt mal et semble laisser passer quelques gouttes), nous reprenons le train, direction la maison. Un petit détour par le supermarché nous procure de quoi manger pour le soir et le petit déjeuner du lendemain matin.

Après un bon repas et un bain chaud, nous entamons une petite partie de Carcassonne (oui, je suis assez débile pour mettre une boite de jeu de société dans ma valise pour partir en vacances à l'autre bout du monde !) avant d'aller profiter des futons.

La journée du lendemain s'annonce humide, mais nous avons prévu d'aller à Hakone voir le mont Fuji...

19 octobre 2017 : il pleut toujours, mais quand même beaucoup moins que la veille.

Il faut se faire une raison : nos pompes ne sont pas encore sèches, malgré la clim qui a soufflé dessus toute la nuit. Heureusement, nous en avons prévu une seconde paire chacun, et après avoir attrapé le parapluie, nous partons par notre chemin habituel jusqu'à la gare.

Comme toujours, le voyage en train est impeccable. Les Japonais sont plutôt fiers de leurs trains, et je leur donne entièrement raison sur ce point : ils sont propres, ponctuels, et le réseau vraiment dense permet de circuler à loisir.

Nous achetons un pass pour la journée à Hakone, pass qui nous permet de circuler en empruntant tous les moyens de transport disponibles pour faire le tour "touristique" : bus, bateau, téléphérique (si si), funiculaire, train,...


 Le trajet en bus depuis la gare est long : nous sommes en montagne, il pleut, et il y a du monde. On y rajoute le fait que le bus s'arrête régulièrement dans les très nombreux hôtels de la vallée (et du coup, les allées sont encombrées de valises entre lesquelles il faut arriver à se glisser), mais finalement, nous arrivons au bord du lac Ashi.

Rapide constat : vu le temps de merde, c'est pas encore aujourd'hui que je pourrai profiter de la vue sur le Fuji-san...

Vu l'heure, petite pause repas dans une gargote qui ne paye pas de mine, mais nous mangeons plutôt bien :

nouilles soba et tempura pour ma femme et mon fils

tonkatsu (porc pané) pour moi

le tout arrosé d'une bonne bière : au moins je n'ai pas tout perdu, le Fuji-san orne l'étiquette ! ^^

Après cela, nous entamons notre balade...

J'avais repéré pas mal de choses avant de venir, mais je comptais en faire la surprise à mon fils. En ce qui me concerne, j'aurai beau guetter une ouverture entre les nuages, c'est peine perdue !

Nous avons donc commencé par visiter le sanctuaire de Hakone, un grand sanctuaire à flanc de montagne dont l'escalier mène du bâtiment principal du temple jusqu'au lac. Très joli temple, en pleine rénovation, mais dont les bâtiments rouges perdus au milieu des arbres sont tout bonnement superbes....

 
 
 


Nous descendrons ensuite l'escalier jusqu'au lac faire une petite photo de famille au pied du grand torii :

 
 

 L'endroit a vraiment quelque chose de particulier....

Ensuite, direction les quais pour embarquer à bord d'une réplique de navire à voile (en l'occurrence le HMS Victory) pour traverser le lac et rejoindre le départ du funiculaire. Pas de soucis, le gamin est ravi et nous profitons tranquillement du paysage malgré quelques gouttes :

Je ne vous raconte pas la tête de mon fils quand il a vu le bateau arriver...

"Petit" hôtel sur le rivage, entre tradition et modernité....   
A l'arrivée, nous nous dirigeons vers le télécabine qui doit nous mener à Owakudani, un lieu vraiment très particulier où la montagne nous rappelle à quel point le Japon est une terre volcanique. En effet, à cet endroit, des cheminées crachent en permanence une fumée à l'odeur nauséabonde, tandis que la montagne autour d'elles prend la couleur jaune du soufre...



Pour les curieux, on peut y déguster une spécialité locale : des oeufs noirs, cuits dans une source chaude à l'eau soufrée.

Nous ne le ferons pas (pluie + gamin + cheville en vrac pour le Caillou), mais il est possible de se balader à pied dans le parc pour profiter un maximum de la nature. Je pense qu'on remettra ça une autre fois, si possible un jour de beau temps pour profiter de la superbe vue sur le Fuji-san...

Nous reprenons ensuite le télécabine, puis le funiculaire et enfin le train pour rentrer chez nous avec le programme habituel (courses, repas, bain, partie de Carcassonne).

Demain, c'est départ pour Tokyo voir une partie de la famille...